Ne fais pas l’âne,
Dit le cheval ;
Ne soit pas à cheval,
Dit l’âne.
Pourquoi marnes tu donc ?
Dit le cheval ;
Pourquoi t’acharnes tu donc ?
Dit l’âne.
Je marne car le paysage m’envahit,
Dit l’âne ;
Je m’acharne car le déphasage me contrarie,
Dit le cheval.
Les nuages s’accumulent au loin,
Quoique sereins ;
Les plans s’articulent en contrepoint,
Comme un refrain,
Qui répéterait,
A l’infini,
La chanson d’un chagrin.
Sous la marne, point de bataille ;
L’attente du sol, seul récipiendaire,
De ce qu’incarne ce qui nous assaille ;
Appel minéral, calme sédimentaire.
JB